Un jour où je me faisais tirer le portrait, j’ai retrouvé l’origine de mon prénom.
Je cite ici les mots de ma portraitiste, Carole Galland : dérivé du germanique « will », signifie « protectrice résolue ».
Jusqu’à il y a peu de temps, je n’avais pas attaché trop d’importance à cette signification même si au quotidien, en effet, je veille à prendre soin de tous (voire à les protéger un peu trop, et donc à me créer de l’anxiété).
Mais en mettant à jour mon blog, et en relisant mon portrait, cela m’a frappé en plein cœur. Uppercut. KO.
C’est écrit dans les mots de mon prénom, de ce qui fait que je suis moi. Je suis une protectrice résolue.
C’est à dire ?!
J’ai…
- # Une volonté infaillible à entreprendre de grands travaux > disons que je me lance dans des aventures dont “sky is the limit” (et que j’abandonne parfois en cours de route ou que je mène jusqu’à épuisement, et dont j’ai du mal à célébrer l’achèvement…)
- # De la colère, à l’image d’un grand dynamisme > des très grosses contre moi-même et les autres, trop souvent refoulées et que je me traîne
Je suis…
# Idéaliste, fervente de justice et de rigueur > oui… trop, pas assez… je le suis et peu à peu je l’accepte. Mais vraiment, je suis CONTRE les injustices en tous genres.
Heureusement, j’ai…
# L’amour de la Nature > un endroit où vérité et authenticité riment, où le ressourcement est possible afin de continuer de cheminer.
Seulement voilà, avec ce qui nous arrive, j’ai eu peur d’être une protectrice résolue… si je le suis trop je vais m’épuiser, si je ne le suis pas assez, continuerai-je d’être une « bonne compagne » ? …
je l’ai lue, je l’ai promenée avec moi cette définition, et puis j’ai décidé de la chasser, alors elle s’est mise en orbite autour de moi.
Impossible de m’en débarrasser pour le moment, je sais que seule moi peut être la protectrice résolue que je veux. Mais quand même, je me sens responsable d’être là, de bien accompagner… même si je me demande chaque jour ce que veut dire « bien accompagner » ?!
C’est sans aucun doute le lot de tous les aidants, aimants, accompagnants que nous devenons quand la maladie s’invite chez un de nos proches.
Soyons nous, le plus justement possible.