Cadeau pour les aimant.e.s

Cela m’arrive souvent d’offrir des livres. Celui-ci sera à mettre entre toutes les mains de tous ceux qui accompagnent quelqu’un avec la maladie. Je vous ai déjà parlé de ce terme d’aidant qui ne me plaît pas tant que celui d’aimant, découvert dans un podcast. Ce livre, il parle de ça. De ce que ça peut être d’aider quelqu’un dans sa vie, quand la maladie s’y invite.

Je sors de ce livre encore toute émue. C’est une amie qui me l’a mis entre les mains. « Il est pour toi, il faut que tu le lises ».

C’est « Le roitelet » de Jean-François Beauchemin.

Je l’ai lu en à peine deux jours, à la faveur des vacances et du soleil qui incite à la sieste (la mienne est souvent livresque – ça se dit ?). Quand je le lui ai rendu, on en a parlé ensemble et nous avions toutes les deux la chair de poule. Et je le relirai.

Ce livre témoigne de la relation entre deux frères et de la maladie qui cohabite avec eux.

Il rend hommage au malade, comme à son entourage. Il parle de la Vie qui va.

Ce livre est empreint de poésie, de beauté, de beaucoup de lumière malgré des passages sombres, des ombres au tableau. Parce que la maladie, ce n’est pas qu’un long tunnel noir. C’est aussi des rais de lumière, et une lumière au bout du tunnel. La nature y est omniprésente, un chien aussi.

Je crois que le jour où le docteur Dumontier a dit que mon frère souffrait d’une maladie grave, quelque chose s’est brisé.


Cette phrase, je l’ai notée, relevée, parce que j’aurais pû l’écrire. En mars 2022, à l’annonce du diagnostique de M. Parko, j’ai moi aussi quelque chose qui s’est brisé en moi. C’était ma voix. Elle revient peu à peu, mais elle est faible. Et ce livre fait partie de ce qui me permet de la retrouver. Alors merci à mon amie de lecture.

J’ai envie que vous vous l’offriez. Il fait du bien. Et vous le valez bien.

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